Trois ans avant de signer le scénario d'Easy Rider, Peter Fonda (fils d'Henry, frère de Jane et papa de Bridget) avait déjà le cul sur une selle et pétaradait à tout va dans une série B de Roger Corman, les Anges sauvages, où il est Blues, chef des Hell's de San Pedro en Californie. A ses côtés pour ce film dynastique, Nancy Sinatra, fille de Frank et grande chanteuse des 60's (généralement sur des compos du moustachu Lee Hazelwwod), joue sa copine Mike. Et l'histoire? Et bien, après avoir effrayé sans broncher une mère de famille inquiète pour sa progéniture en tricycle (peur de le voir prendre un jour la relève du bad boy, peut être?), Blues décide d'une expédition chez les «métèques» (comprendre mexicains) pour aller récupérer une moto volée. Car, la Harley pour un Hell's, c'est sacré. Se rappeler du vieil adage «plutôt ma soeur dans un bordel que mon ennemi sur une Harley». Mais l'opération échoue, la police déboule et Loser, l'ami de Blues qui a cru malin de piquer la moto d'un flic, agonise à l'hôpital. C'est là que les filles ont leur rôle à jouer dans ce monde ultramacho. Mike se fait passer pour la soeur de Loser. Une ruse pour le faire évader de l'hosto afin que, guéri, il ne parle pas à la police. Comme il meurt faute de soins, on décide de l'enterrer selon les rites et là le film part complètement en vrille. Blues défie le pasteur, les Hell's défient Dieu et le temple devient la scène d'une immense orgie scabreuse. Sûrement très immoral à l'époque! Mais si ce fil
Critique
Johnny tu n'es pas un ange
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publié le 27 juillet 2001 à 0h11
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