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Libération
Critique

Au deuxième «Rush», toujours du punch

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publié le 29 août 2001 à 0h30

Depuis Rush Hour premier du nom, gros succès mondial, l'ordre des acteurs a un peu changé sur les affiches. Le Noir américain Chris Tucker vient maintenant discrètement avant Jackie Chan, successeur burlesque de Bruce Lee. Comme si certaines cervelles-portefeuilles avaient estimé que ce n'était plus le ballet des pieds et des mains du Chinois qui faisait aujourd'hui vendre ce produit populaire, mais le délire de showman de son collègue américain.

Balançons cette considération marketing et retrouvons l'agent James Carter, Chris Tucker justement. Son dictionnaire cantonais-anglais sous le bras, il débarque à Hong-kong pour passer des vacances qu'il espère agréables avec son ami l'inspecteur Lee (Jackie Chan).

A l'eau. Malheureusement, une bombe explose à l'ambassade américaine et tue deux fédéraux qui enquêtaient sur un trafic de faux dollars. La donne est bouleversée. La police locale suspecte un caïd chinois, Ricky Tan (John Lone), et confie immédiatement l'affaire à Lee. Les vacances à l'eau, les deux complices affronteront les triades, des trafiquants et autres tueurs et truands de tous poils et des deux sexes, dans l'ex-colonie britannique, à Los Angeles et à Las Vegas.

La recette, cascades, combats, punch et humour de Jackie Chan et, surtout, le duo Tucker-Chan, fonctionne encore une fois à plein. En faisant partager le premier plan de l'écran à un acteur noir et à un héros du kung-fu, la production a parié sur un couple qui parle à un public populaire. Si «Follow the white