Le trentième Festival d'Automne à Paris s'est ouvert lundi dernier à l'opéra Garnier avec la Petite Fille aux allumettes, du compositeur allemand Helmut Lachenmann. Il se terminera trois jours avant Noël, au Théâtre de la Bastille, avec les dernières représentations des Antigones revues et corrigées par le collectif belge TG Stan.
Entre-temps, le Festival, fidèle à sa tradition cosmopolite, proposera des spectacles venus de tous les continents: Chine (la Nuit du banquet, opéra chinois contemporain composé par Guo Wenjing et mis en scène par Chen Shi-Zheng, l'artisan de l'historique Pavillon aux pivoines), Japon (une nouvelle pièce du chorégraphe Saburo Teshigawara), Australie (Blood Links, de William Yang), Afrique du Sud (les dernières créations du graphiste et metteur en scène William Kentridge et de la chorégraphe Robyn Orlin), Argentine (Mil quinientos metros sobre el nivel de Jack de Federico León), Etats-Unis (quatre pièces du chorégraphe Merce Cunningham et trois spectacles du Wooster Group de New York avec l'acteur Willem Dafoe).
Côté européen, le Festival invite l'Italien Romeo Castellucci et donne carte blanche à l'école de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker. Il retrouve Sami Frey qui lira, à partir de ce soir, en douze épisodes, l'intégrale des derniers entretiens entre Sartre et Beauvoir. Last but not least dans cette liste non exhaustive, la plasticienne américaine Jenny Holzer, qui signe l'affiche, installe à la Salpêtrière un pilier lumineux de 36 m