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Libération

Les choix du cahier livres

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publié le 28 septembre 2001 à 0h57

Hier, demain de Nuruddin Farah

(le Serpent à plumes, traduit de l'anglais par Guillaume Cingal; 332 pp.; 131,79 ; 20 euros).

Dédié «à tous les Somaliens, quels qu'ils soient, où qu'ils soient», le grand document des réfugiés, rencontrés en Afrique comme en Europe. Cette radioscopie politique d'une diaspora est aussi une autobiographie littéraire.

Disgrâce de J.-M. Coetzee (Seuil, traduit de l'anglais par Catherine Lauga du Plessis; 252 pp.; 125 F; 19,06 euros).

On commence par coucher avec son étudiante, et tout va de mal en pis. La langue anglaise est-elle à même de dire la vérité de l'Afrique du Sud? Qu'est-ce qu'être un écrivain quand la littérature est en «disgrâce»?

Le Café Zimmermann de Catherine Lépront

(Seuil; 270 pp.; 120 F; 18,29 euros).

Des musiciens danois séjournent dans une ville de province, et plus rien ne sera comme avant. Un roman mené comme un concerto, en hommage aux amoureux de Jean-Sébastien Bach.

De quoi demain... de Jacques Derrida et Elisabeth Roudinesco (Fayard, 324 pp.; 134,80 F; 20,55 euros).

Le vivifiant dialogue du philosophe et de la psychanalyste: la famille, la peine de mort, le clonage, la pensée 68, et puis Freud, Marx, Deleuze et Lacan...

A distance. Neuf variations sur le point de vue en histoire de Carlo Ginzburg (Gallimard; traduit de l'italien par Pierre-Antoine Fabre; 248 pp.; 137,42 F; 20,95 euros).

En neuf études sur la politique du mythe ou l'image dans la tradition judéo-chrétienne, un plaidoyer pour la juste distance. Autant de réalités que