Vous en avez marre de transpirer des pieds, équipez-vous des baskets dernier cri, les Spores Shoes. Sur monsieurfaltazi.com, elles côtoient une ribambelle d'objets loufoques comme «la plante à pansements tricostériles» ou encore la Fourcuichette «inventée pour les fébriles de vernissages ou pique-assiette invétérés, afin de leur faciliter l'accès au buffet». Pur délire de designers givrés? En partie seulement. Monsieur Faltazi, projet de Laurent Lebot et Victor Massip, qui a germé à l'Ensci (Ecole nationale supérieure de création industrielle), anticipe le développement d'un «nouveau mode de conception, production et distribution d'objets». Sur ce site prospectif, sorte de magasin de design virtuel, l'internaute peut choisir une pièce réalisée par un designer, passer commande et faire fabriquer l'objet par l'imprimante 3D située dans l'une des futures microboutiques installées près de chez lui. «La machine traduit les fichiers numériques en objets prêts à l'emploi, grâce à la technologie de frittage sélectif au laser», explique Laurent Lebot. Cette technique du prototypage rapide est une étape courante dans l'automobile et l'aérospatiale pour vérifier les fonctionnalités d'un objet avant de le faire fabriquer en série. M. Faltazi («imagination, vue de l'esprit» en breton) renverse simplement le concept pour produire instantanément des pièces uniques, sur mesure et sans intermédiaire: «Notre approche, c'est le D to C (designer to consumer).» Une idée qui n'est pas nouvelle, l
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