Sur l'écran, un mariage traditionnel embrase un petit village palestinien des Territoires occupés. Pour échapper au couvre-feu, les parents des jeunes époux ont invité un colonel israélien. Tournées il y a une quinzaine d'années, ces Noces en Galilée du réalisateur palestinien Michel Khleifi, invité d'honneur du Festival du film arabe de Fameck, sont prétextes à rapprocher deux peuples dans leur quotidien. Du même cinéaste, les projections de Cantique des pierres, Conte des trois diamants et Mariage en terre sainte se succéderont en sélection officielle, autour du thème «Palestine et Paix». La programmation de cette 12e édition, qui met à l'affiche le cinéma de sept pays arabes, se refuse à alimenter les controverses politiques. Seule la présentation d'un récent documentaire du jeune palestinien Samir Abdannah, sélectionné pour son caractère inédit, sortira du cadre de la fiction. Au final, ici, c'est bien la médiation culturelle qui importe afin de rendre une part de leur histoire aux immigrés de cette vallée minière du Nord mosellan. En avant-première, Inch Allah dimanche de Yamina Benguigui (Algérie), Fatma du Tunisien Khaled Ghordal ou encore Silence on tourne de Youssef Chahine (Egypte) porteront une manifestation qui sait aussi laisser la part belle aux exclusivités: pour le Maroc, Tresses de Jilali Ferrhati, Alia Rabia et les autres d'Ahmed Boulane et Elle est diabétique de Hakim Noury; et pour le Liban, l'Ombre de la ville de Jean Chamoum.
Des concerts décentralisés p