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Libération
Critique

Mix Move du salon au dancefloor

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publié le 19 octobre 2001 à 1h19

L'ex-salon de la génération mix, rendez-vous annuel des marchands de tables de mixage, continue sa métamorphose en un festival des musiques électroniques et «cultures digitales». Bref, après un Global Tekno précurseur et des Rendez-vous électroniques qui n'ont jamais trouvé leurs marques, le fantasme récurrent de voir naître à Paris une manifestation de l'ampleur du Sonar catalan se voit accorder une troisième chance. Problème, les investisseurs, déjà de plus en plus réticents à venir communiquer sur la scène techno, n'ont pas été encouragés par les événements. Après le 11 septembre, plusieurs contrats de sponsoring en cours sont passés à l'as et cette édition du Mix Move n'aurait pu voir le jour sans un soutien actif de La Villette et du ministère de la Culture. Son économie reste fragile au point qu'à une semaine du lancement, la programmation était encore remodelée. Mais si, par mesure d'économie, la plus grande salle de concerts a été transformée en une salle de projection de clips, courts métrages et vidéos d'artistes numériques, la plupart des quelque 80 Dj's annoncés seront aux platines sur quatre dancefloors indépendants (lire ci-dessous). Sans présager de la qualité des mixs et des conditions dans lesquels ils se dérouleront (le Mix Move, c'est toujours un joyeux bordel), la première réussite de ce festival est de proposer aux amateurs une solide sélection de producteurs «en vue», qui n'ont pour la plupart à leur actif que quelques maxis prometteurs, au mieux, un pr