Ce n'est peut-être pas la solution ultime au problème universel de la basket qui pue, mais au moins un contre-pied amusant à la recherche sans fin sur les semelles désodorisantes et autres systèmes d'aération ultra-perfectionnés. Ces Converse basses existent en trois «goûts» (ou senteurs, selon l'utilisation): kiwi, cerise et orange. Livré avec, un petit flacon de parfum permet de réactiver la fragrance lorsqu'elle montre des signes de faiblesse. Le modèle est un «vintage», lancé au Japon au début des années 80, et importé en France par la boutique Tokyoïte. Karim et Miri ont ouvert ce temple du gadget nippon et de la basket de collection au printemps. Un espace tout en rondeurs peint en rouge flash, que Miri approvisionne en fanfreluches Hello Kitty tandis que Karim parcourt le monde à la recherche des ancêtres de nos Nike ou Adidas. Mais sa basket préférée reste la «Chuck», la mythique All Star de Converse en toile frappée d'une étoile bleue sur un rond blanc. Tokyoïte la propose en plus de 80 couleurs et motifs différents : en fausse fourrure imitation tigre ou zèbre, en camouflage, en cuir, à fleurs, à paillettes... On peut même commander sa propre déco, réalisée pour la boutique par deux stylistes. Les prix s'échelonnent entre 490 F (74,7 euros) et 2 000 F (304,9 euros) selon l'année de fabrication.
LA chaussure américaine. Karim possède quelques très belles paires des années 50, et recherche désespérément un modèle de l'année d'origine, 1917. A l'époque, la All Star éta