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Libération

La photo de presse mise a prix.

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Les enchères fleurissent autour du salon Paris Photo.
publié le 15 novembre 2001 à 1h37

«En créant Paris Photo, il y a quatre ans, nous nous étions donné un but: que Paris devienne la capitale où il faut être, en novembre, pour tous ceux qui s'intéressent à la photographie de par le monde. Aujourd'hui, nous avons gagné», estime Rik Gadella, fondateur de la manifestation (1). Le rendez-vous du Carrousel du Louvre est en effet au plus haut de sa jauge: «Nous accueillons 95 galeries venues de 16 pays et j'ai dû refuser 60 exposants par manque de place. Même après le 11 septembre, je n'ai pas essuyé un seul désistement de la part des galeries américaines.»

Entrée de la vidéo. Les visiteurs auront donc beaucoup de choses à voir, et éventuellement à acheter, sur les stands et les cimaises d'un salon qui donnera une place vedette cette année à la jeune photographie allemande, intégrera pour la première fois la vidéo (marché sans doute le plus accessible, avec des départs de prix aux alentours de 500 francs quand les planchers de la photographie se situent plutôt aux alentours de 3 000 francs), et accueillera une section «exposition» consacrées aux collections constituées par Universal et Seagram (réunies sous l'enseigne Vivendi).

L'épicentre, pour le grand public, se situe au Carrousel, mais l'actualité photographique essaime bien au-delà de ce périmètre, notamment avec une éclosion sans précédent des ventes aux enchères dans la capitale: pas moins de six, d'aujourd'hui à samedi (lire encadré). Une floraison qui consacre l'émergence sur le marché d'une composante nouvel