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Libération

Les choix du cahier livres

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publié le 14 décembre 2001 à 1h57

Délit de fuite de Jiang Yun (Mercure de France; traduit du chinois par Myriam Kryger; 86 pp.; 76,06 F; 11,90 euros).

Deux récits poétiques et désabusés pour découvrir comment la Chine s'est mise à l'heure du plastique, du toc, de l'économie de marché, tout en conservant ses références traditionnelles. Névrose garantie.

L'homme que ma mère a aimé d'Urs Widmer (Gallimard; traduit de l'allemand par Bernard Lortholary; 126 pp.; 988,55 F; 13,50 euros).

Derrière la biographie détaillée d'un chef d'orchestre imaginaire, ami de Ravel et Bartok, affairiste pendant la guerre, le portrait d'une femme amoureuse qui n'a pas compris qu'elle allait à sa perte en même temps que toute une époque.

Feuilletons du samedi de Jorge Luis Borges

(Anatolia/Le Rocher; traduit de l'espagnol par Michel Bibard, 281 pp.; 137,75 F; 21 euros).

L'Histoire finit mal en général. La tragédie de l'amiral Nelson, la disgrâce d'Ovide, la démission de l'empereur Dioclétien, le suicide du tyran paraguayen Francia: Borges, chroniqueur dans la presse des années 30, réinterprète quelques vies exemplaires.

Séverine, l'insurgée de Paul Couturiau

(Editions du Rocher; 398 pp.; 134,47 F; 20,50 euros).

Moins une biographie qu'un parcours proposé en compagnie d'une combattante, avocate des opprimés, féministe et dreyfusarde, à travers ses écrits journalistiques, sous l'influence de Jaurès. Née en 1855, elle est morte en 1929.

L'Océan de Robert Kunzig (Actes Sud/Solin; traduit de l'anglais par Bernard Blanc; 346 pp.; 159 F; 24,24 euros