Bayon
Paul McCartney
Driving Rain (EMI).
Tombé du ciel tel un obus périmé, ce CD «vécu» de deuil et de salut sous la triple invocation de Linda, la guerre et Harrison, «double gris» parlant aux morts d'amour, de liberté et de renaissance, troue notre blindage de dédain pour s'épanouir dans les ténèbres en éclats pop du plus bel «effet marguerite».
Michael J. Sheehy
Ill Gotten Gains (Labels).
Le Mystery Train hanté d'ouverture fait défaut au «Tribute» Sun-Presley dernier cri. La suite mélo-techno, mi-Chris Isaak, mi-Perry Blake, fait le bourdon idéal d'une semaine de fêtes au sapin mort, sur l'air de Black Hole is Waiting.
Rothko
In the Pulse of an Artery (Naïve).
Mantras soniques à trois basses (Metatonic), cendres de sitar (Imprint of Leaves), lames de claviers électrogènes (Time Out): en écho fondu de Cure, Harold Budd et Cocteau Twins, Rothko (comme le peintre cinétique) illustre le projet «7» (pour 7 titres), hors-piste à suivre.
Alexis Bernier
Christian Fennesz
Endless Summer (Mego/Ici D'ailleurs).
Bonnie 'Prince' Billy
Ease Down the Road (Domino/Labels).
Deux disques qu'a priori tout oppose. Le premier est autrichien et électronique, l'autre, américain, acoustique et chanté. Pourtant ces deux albums parlent des mêmes choses: temps, vent, souvenirs... Les instruments changent, la sensibilité reste la même.
M83
M83 (Gooom Disques/Chronowax).
Les excellents albums de Gel: et Readymade sont de meilleurs témoignages de l'effervescence de l'electronica française. Mais si son premier disque es