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De l'Exposition internationale de 1937 à nos jours.

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Historique des vicissitudes du Palais de Tokyo.
publié le 21 janvier 2002 à 21h45

Pourquoi s'appelle-t-il le Palais de Tokyo? Le bâtiment tire son nom du quai qui le séparait de la Seine au moment de sa construction. En 1933, à la perspective de l'Exposition internationale de 1937, l'idée d'un nouveau Musée d'Art moderne se concrétise. En mai 1934, la décision est prise de construire, non pas un, mais deux musées d'une superficie égale, l'un d'Etat (l'actuel Palais de Tokyo), comme initialement prévu et l'autre, jumeau, pour la ville (l'actuel Musée d'Art moderne de la Ville de Paris). Le bâtiment est en outre l'un des rares à être d'emblée prévu pour durer bien au-delà de la dite Exposition. Très vite, un concours d'architecture est lancé et 128 projets sont déposés parmi lesquels ceux des grands noms de l'époque, comme Mallet-Stevens, Le Corbusier, Tony Garnier... Mais ce sont finalement de jeunes architectes Jean-Claude Dondel et André Aubert, associés aux aînés Paul Viard et Marcel Dastugue, qui sont choisis. Les travaux démarrent en trombe, Albert Lebrun, alors président de la République, pose la première pierre le 5 juillet 1935 et le Palais est inauguré le 24 mai 1937. Avec tout de suite des expositions: plusieurs dans l'aile de la Ville et une grosse dans l'aile de l'Etat. Consacré aux «Chefs-d'oeuvre de l'art français» et organisé par Georges Huisman (le directeur général des Beaux-Arts), celle-ci rassemble alors la bagatelle de 430 peintures, 170 sculptures, 280 dessins, 75 tapisseries, 150 gravures, 55 manuscrits et 115 objets d'art.

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