Menu
Libération
Critique

Imagina tente une nouvelle synthèse.

Article réservé aux abonnés
Le Festival de l'image numérique renaît avec un budget réduit de moitié.
publié le 13 février 2002 à 22h13

Faut-il s'en réjouir? Imagina renaît et, depuis hier, réunit à Monaco plus d'un millier de participants, infographistes, réalisateurs, chercheurs et étudiants qui ont en commun l'image numérique. Avant-gardiste, Imagina a été le premier des festivals techno à voir le jour en Europe, en 1981, avec un montage original associant l'Ina (Institut national de l'audiovisuel) et le Festival de télévision de Monte-Carlo ­ l'alliance de la qualité et du marché.

Concurrence. A l'été 2000, après avoir enchaîné les éditions déficitaires, l'Ina se désengageait, pour se recentrer sur ses missions «patrimoniales». Stupeur et tremblements dans la profession: pétition, appel au ministre de la Culture pour maintenir la vitrine de la production digitale et, au final, abandon de l'édition 2001. On imaginait mal alors qu'Imagina survive dans un contexte concurrentiel (une tripotée de festivals et salons sont apparus, surfant sur la vague digitale), où le recours massif au numérique dans le cinéma ou le jeu vidéo pose la question de l'intérêt d'une manifestation dédiée aux effets spéciaux.

C'est donc un petit miracle que cette vingtième édition, qui déroule sur trois jours des conférences ultrapointues, un «village de l'industrie et de l'innovation» et une compétition pour neuf prix. «Jamais ne sont arrivés autant de programmes», souligne Michel Jaffrennou, auteur multimédia et membre du comité de sélection. Sur 486 envois, 200 viennent des écoles. Les 41 oeuvres retenues mélangent courts et longs m