Menu
Libération
Interview

«Une évolution inévitable»

Article réservé aux abonnés
publié le 12 mars 2002 à 22h33

Henri Loyrette, président-directeur du Louvre

«Une subtile autonomie»

«Le Louvre souhaiterait davantage de souplesse. Il nous faut jouer sur un jeu subtil d'autonomie. Dès 2003, les agents de surveillance vont basculer sous l'autorité du musée. Dans le contrat d'objectifs sur trois ans, qui doit être prochainement signé, le ministère s'engage à prévoir un meilleur accueil du public. Le taux d'ouverture des salles doit être porté à 90 %. La mise en oeuvre du schéma directeur de sûreté entraîne un budget de dix millions d'euros.

Avant la création d'un établissement autonome, le Louvre était constitué de sept musées juxtaposés. Aujourd'hui, il y a sept départements. La dispersion des bases de données illustre ce manque d'efficacité globale, sans parler des gâchis financiers. On pense encore en termes de départements, pas forcément d'établissement. Une clarification est souhaitable. Il faudra bien un texte.

Par une politique nourrie de dépôts, qu'il faut renforcer, les établissements entretiennent des échanges étroits. Je suis très attaché au système mutualiste, mais je ne pense pas que le rôle du ministère de tutelle soit d'intervenir directement dans la gestion des établissements, de manière parfois tatillonne. La rue de Valois devrait bien plutôt servir de liant entre des établissements jouissant de leur autonomie.»

Hubert Astier, président de Versailles

«Un problème de mécanique»

«L'autonomie de gestion dont nous bénéficions depuis cinq ans a beaucoup amélioré la situation. Auparav