La 22e édition du Salon du livre s'ouvre aujourd'hui avec l'Italie comme hôte d'honneur, ainsi que nul ne l'ignore plus après les polémiques qu'a suscitées la «non-venue» de Silvio Berlusconi, invité protocolaire du Syndicat des éditeurs récusé par la ministre Catherine Tasca. L'émoi médiatique aura rehaussé encore l'éclat du Pavillon italien, qu'on s'attend à voir converti en tribune privilégiée des opposants de la Botte. Monumental, inspiré de la bibliothèque palatine de Parme, le spectaculaire décor d'arcatures et de rayonnages conçu par l'architecte Pier Luigi Pizzi est à la hauteur du défi : un phare idéal pour la littérature de son pays et pour l'ensemble de la manifestation de la Porte de Versailles.
27 pays. Le rendez-vous s'annonce effervescent. On attend 1 800 auteurs du monde entier, dont plus de 60 écrivains italiens, ainsi que 1 250 éditeurs français (dont 350 de province) et 250 éditeurs étrangers. Vingt-sept pays seront représentés. Vedette américaine de ce salon italien, l'Asie a fait l'objet de l'intérêt de France Edition qui a invité des personnalités de dix pays d'Extrême-Orient.
Au rang des animations offertes aux visiteurs, de multiples débats, rencontres, un concours grand public «A la découverte de l'Italie», ainsi qu'une exposition en hommage à Victor Hugo. Un espace jeunesse, un carré des arts, un bar des sciences, un «Petit théâtre» dédié à l'édition théâtrale et un pole «Polar» animé par le Virgin Megastore. Sans oublier un Café littéraire aux couleu