Le festival clermontois Vidéoformes ne dévie pas, loin des effets de mode autour de l'image en mouvement. Pour sa 17e édition, ce laboratoire mêle connu et inconnu, installations et projections, avec des incursions en danse et en mul timédia. Pas toujours réus sies: la sélection 2002 de sites et CD-Rom pèche par un contenu faiblard, à l'exception d'une Postfuturistic Encyclopedia 2.0, du Suisse Staffan Backlund, ou d'un Autoportrait à la fourchette de Xavier Lambert. Vidéoformes a fait connaître en France les grands noms de la vidéo, tels Nam June Paik et Bill Viola dont on peut voir Arc of ascent cette année. Cet «observatoire rendant compte de l'émergence de nouvelles formes», selon Gabriel Soucheyre son directeur, draine 15 000 visiteurs par an derrière une guest star, cette année Pierrick Sorin.
Le caustique vidéaste nantais s'est fait une réputation grâce à ses saynètes mêlant hologrammes et vidéo, Tati et Deschiens. Après une soirée inaugurale avec filmage et mixage des micromachines à musique de Pierre Bastien, Pierrick Sorin a présenté Nantes, projets d'artiste. Une caricature de la commande publique où sept artistes (tous joués par Sorin) sont interviewés devant leurs projets. Le scénario estoque muni cipalités réfractaires à l'art, journalistes et artistes. Propos de Sorin au saut du lit.
Techno et nouvelles technos. «Gamin, je réalisais des dessins animés en pâte à modeler. Dès 7-8 ans, j'ai eu un projecteur plastique à manivelle, mais offrant une possibilité d'i