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Libération

Un automne contemporain

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publié le 17 septembre 2002 à 1h01

Des moyens en hausse et un festival d'Avignon en regain de forme : la précédente saison théâtrale s'était terminée sur une note positive pour le théâtre public. En ce mois de septembre, alors que les salles commencent à rouvrir, l'heure est plutôt à l'inquiétude, tant les rumeurs de restrictions budgétaires se font insistantes (lire page 28 et 29). Certains des spectacles prévus en feront-ils les frais ?

Public. Pour le moment, ce n'est pas encore la disette. Dès cette semaine, on pourra reprendre le chemin du Théâtre de la Bastille, où Emmanuel Demarcy-Mota, nouveau directeur du Centre dramatique national de Reims, propose l'Inattendu et le Diable en partage, deux pièces de Fabrice Melquiod, un auteur qui s'annonce «prometteur». Cette semaine est du reste placée sous le signe des contemporains, puisque le nouveau Rond-Point dirigé par Jean-Michel Ribes ouvre ce soir avec Une nuit arabe de l'Allemand Roland Schimmelpfennig, avant d'enchaîner sur la Confession d'Abraham de Mohamed Kacimi et le Cabaret de miss Knife imaginé et interprété par Olivier Py, et de proposer dimanche prochain un grand raout où une bonne cinquantaine d'auteurs liront un extrait de leur production. A la Colline, c'est la langue de Serge Valletti (Et puis, quand le jour s'est levé, je me suis endormie) qui servira de sésame à partir de jeudi. A la Comédie-Française, on peut d'ores et déjà voir Savannah Bay, qui marque l'entrée de Duras en la maison.

Travaux. Un théâtre, et non des moindres, manque à l'app