Le questionnaire qui suit, adressé par e-mail aux Libertines, a reçu les réponses jointes, un peu sèches mais méthodiques (à quatre maldonnes ou esquives près), des deux coauteurs compositeurs chanteurs guitaristes leaders. Ce qui est parlant.
Qu'est-ce qui compte, dans un morceau des Libertines ?
Et quand on respire alors, qu'est-ce qui compte ?
Mérites comparés de Bernard Butler (Suede) et Mick Jones (Clash) comme producteurs ?
Bernard tient fermement la barre, contrôle tout ; Mick se tient peinard au bar et, du coup, tout se passe au mieux.
Votre style musical ?
Rockabilly, skiffle, thrash, harmonies, sensibilité, émotivité, nudité et joie de vivre (en français dans le texte, ndlr).
On vous compare à Clash ; mais les années 60, le «Mersey beat» ? Préférez-vous être vus comme des Beatles qui chantent mal ou des Clash qui chantent bien ?
Les Merseybeats étaient un groupe bien, mais l'essentiel, c'est la composition, non ? Une bonne chanson reste une bonne chanson, quel que soit l'interprète.
Votre image de marque ?
Salopards mal embouchés.
Qui est le chef ?
Chacun doit à tour de rôle tâcher d'être la pierre qui roule sans amasser trop de mousse.
Votre nom de Libertines ? Quand, où, comment, pourquoi ?
Où : Bethnal Green. Quand : maintenant. Pourquoi : parce que quoi faire d'autre ?
Vos héros pop ?
Velvet Underground, Marc Bolan, The Specials, Stone Roses, Iam Kloot.
Etes-vous un groupe à guitares ou un groupe vocal ?
A vous de voir.
Dans le New Musical Express, vous laissez entendre que vous