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Libération
Interview

«Les pop stars n'existent pas»

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par BAYON
publié le 5 novembre 2002 à 1h39

Le questionnaire qui suit, adressé par e-mail aux Libertines, a reçu les réponses jointes, un peu sèches mais méthodiques (à quatre maldonnes ou esquives près), des deux coauteurs compositeurs chanteurs guitaristes leaders. Ce qui est parlant.

Qu'est-ce qui compte, dans un morceau des Libertines ?

Et quand on respire alors, qu'est-ce qui compte ?

Mérites comparés de Bernard Butler (Suede) et Mick Jones (Clash) comme producteurs ?

Bernard tient fermement la barre, contrôle tout ; Mick se tient peinard au bar et, du coup, tout se passe au mieux.

Votre style musical ?

Rockabilly, skiffle, thrash, harmonies, sensibilité, émotivité, nudité et joie de vivre (en français dans le texte, ndlr).

On vous compare à Clash ; mais les années 60, le «Mersey beat» ? Préférez-vous être vus comme des Beatles qui chantent mal ou des Clash qui chantent bien ?

Les Merseybeats étaient un groupe bien, mais l'essentiel, c'est la composition, non ? Une bonne chanson reste une bonne chanson, quel que soit l'interprète.

Votre image de marque ?

Salopards mal embouchés.

Qui est le chef ?

Chacun doit à tour de rôle tâcher d'être la pierre qui roule sans amasser trop de mousse.

Votre nom de Libertines ? Quand, où, comment, pourquoi ?

Où : Bethnal Green. Quand : maintenant. Pourquoi : parce que quoi faire d'autre ?

Vos héros pop ?

Velvet Underground, Marc Bolan, The Specials, Stone Roses, Iam Kloot.

Etes-vous un groupe à guitares ou un groupe vocal ?

A vous de voir.

Dans le New Musical Express, vous laissez entendre que vous