La mairie de Paris a confirmé par communiqué que sa prochaine Nuit blanche se déroulera du 4 au 5 octobre. Il s'agira de la deuxième édition (déclinée à Rome et Bruxelles) et, déjà, d'un quitte ou double pour une manifestation qui a connu des débuts pour le moins épiques. L'an dernier, ce sont des centaines de milliers de curieux qui arpentaient les rues de Paris pour ne rien voir, ou presque, en raison d'une affluence disproportionnée par rapport à la capacité d'accueil des lieux investis. En clair, les organisateurs, comme s'il s'était agi d'une fête de la Musique bis, avaient massivement incité le public à venir découvrir des endroits (une usine d'air comprimé désaffectée, les anciennes Pompes funèbres...) qui, en général, affichaient complet au-delà de quelques dizaines de visiteurs. Une quadrature du cercle qui généra un immense sentiment de frustration, le malaise culminant avec l'agression au couteau dont fut victime le maire, Bertrand Delanoë, durant une party sans filtrage à l'Hôtel de Ville.
Presque aussitôt, pourtant, fut prise la décision de poursuivre l'aventure. Avec, néanmoins, la défection de Jean Blaise, directeur artistique de la première Nuit blanche (et grand ordonnateur des happenings nantais), qui rendait son tablier faute d'accord avec ses employeurs sur l'évolution du concept. A sa place, Bertrand Delanoë et son adjoint à la Culture, Christophe Girard, ont imaginé une structure multipolaire qui reposera sur six paires d'épaules : Ami Barak, coordinateu