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L'écoute que coûte..

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Retour sur un festival arlésien de création radiophonique.
publié le 15 juillet 2003 à 23h56

Arles envoyée spéciale

Difficile baptême pour le premier Festival de l'écoute à Arles, dont la vocation est de faire découvrir au grand public un panorama de la création radiophonique internationale «on air» (sur 88.3 MHz), «on line» (www.transradio.org) et «on site». En pleine crise des intermittents, «plutôt que de neutraliser la manifestation, nous nous sommes entendus pour donner la parole aux intermittents en diffusant leurs réactions sur les ondes et le site web du festival», explique son directeur Marc Jacquin.

Après une semaine d'incertitude, l'ambitieux programme a été revu à la baisse. Le marathon de l'écoute, prévu en plusieurs endroits d'Arles, s'est cantonné au théâtre municipal, où le public encore très clairsemé pouvait découvrir les docus, fictions, paysages sonores, en compétition pour le 10e concours de création radiophonique, et assister aux délibérations du jury. A condition de se lever de bonne heure : pas de cession de rattrapage, le salon d'écoute à la carte n'ayant pu être installé. Seule alternative : se connecter sur le Web pour choisir son favori en ligne parmi les finalistes du tout nouveau prix du public.

A l'hospice. Le festivalier en mal d'expérience auditive avait encore la ressource de miser sur la Nuit de l'écoute «Trains de nuit», des concerts, projections, installations autour d'une thématique ferroviaire. Les anciens ateliers SNCF, où devait se dérouler dimanche ce voyage sonore, rendus inaccessibles par d'autres grévistes, la soirée a été t