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Libération

Deauville: vive les briscards

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Aperçu de l'affiche du 29e Festival du cinéma américain.
publié le 1er août 2003 à 0h29

A Deauville, dans la perspective du 29e Festival du cinéma américain qui s'y tiendra du 5 au 14 septembre, cela commence à s'agiter rondement au rythme des accords des cinéastes et des acteurs s'engageant à venir présenter leur dernier opus sur la côte normande. Ainsi de Harrison Ford, special guest en soirée d'ouverture, qui fera le déplacement pour Hollywood Homicide de Ron Shelton. A 61 ans, l'acteur est un habitué de Deauville, où il vient depuis trente ans et le premier épisode de la Guerre des étoiles. «J'aime l'idée de cet hommage, a-t-il dit à Bruno Barde, le directeur du festival, c'est un symbole, en Normandie, je me sens comme chez moi.»

La clôture sera, elle, dédiée à un autre monstre sacré et peut-être l'un des oubliés du palmarès du dernier festival de Cannes : Clint Eastwood et son nouveau film, Mystic River, oeuvre grave, rigoureuse, présentée sur la Croisette, qui revient à Deauville comme en seconde chance française, juste avant la sortie hexagonale prévue le 15 octobre.

«Alien». Le Festival de Deauville est réputé pour ses hommages, quatre sont annoncés cette année. Ridley Scott, tout d'abord. L'auteur de The Duellists, Alien, Blade Runner, Thelma et Louise, la Chute du faucon noir et autre Gladiator vient présenter son quinzième film, Matchstick Men (les Hommes de paille), joué par Nicholas Cage, Alison Lohman, Sam Rockwell. On devrait également voir en avant-première le désormais classique premier épisode d'Alien dans sa version director's cut, prévue pour