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Libération

Les intermittents préparent leur rentrée.

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Journée d'action nationale prévue le 4 septembre.
publié le 29 août 2003 à 0h45

La mobilisation des intermittents a traversé l'été presque intacte. Pour préparer la rentrée, les représentants d'une trentaine de collectifs et coordinations sont réunis depuis hier à Paris, salle Olympe-de-Gouges (QG des intermittents d'Ile-de-France). Déjà quelques rendez-vous se dessinent. D'abord, une journée d'action nationale à Paris le 4 septembre (à l'appel également de la CGT-Spectacle), à l'occasion du Conseil national des professions du spectacle convoqué par le ministre de la Culture. Ensuite, des occupations pacifiques de théâtres et d'autres actions spectaculaires, mais pas d'appel à la grève générale. Il y aura aussi des contre-propositions sur la réforme de l'assurance chômage et des propositions plus larges sur l'avenir de la culture.

Lundi après-midi, Jean-Jacques Aillagon recevra les directeurs de théâtres subventionnés de Paris, les responsables du Festival d'automne et d'autres lieux «susceptibles d'être perturbés par le mouvement actuel des intermittents» afin de faire un état des lieux. Côté employeurs, le ton se durcit. Le Syndeac (Syndicat des entreprises du spectacle vivant) a réclamé hier à Aillagon un «Valois de la culture», avec l'ouverture de négociations sur des réformes de fond. Il réclame un moratoire sur l'application du protocole du 26 juin, et menace de ne pas participer aux assises de la culture prévues cet automne. Le Syndeac se joindra à la manifestation du 4 septembre. Annonces évidemment bien accueillies hier à la salle Olympe-de-Goug