Elu au mois de juin président du Syndéac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), Stéphane Fiévet est metteur en scène et directeur du Salmanazar, une salle de spectacles de Reims. Il représente une nouvelle génération au sein d'un organisme qui rassemble la plupart des directeurs de théâtre public, mais aussi de nombreux responsables de compagnies et d'orchestres. Le Syndéac a pris, tout au long de l'été, des positions fermes sur le conflit des intermittents, estimant que rien ne serait possible sans le retrait ou la suspension du nouveau protocole de l'Unedic, et conditionnant toute participation aux Assises du spectacle vivant, voulues par le ministère de la Culture, à la réouverture de négociations sur la question. L'assemblée générale, mardi à Paris, a confirmé ces options et décidé de trois journées d'action et d'explication, les 16, 17 et 18 octobre.
Réclamez-vous toujours un moratoire ou une suspension du protocole sur l'assurance-chômage des intermittents du spectacle ?
Nous avons demandé au gouvernement de ne pas donner son agrément, il ne nous a pas écoutés. Nous avons réclamé un moratoire, il nous a répondu que ce n'était plus de son ressort et qu'il fallait nous adresser au président de l'Unedic. Ce que nous avons fait.
Il est peu probable qu'il vous entende...
Alors nous demanderons, comme le ministre s'y était engagé, que dès l'application de l'accord, le 1er janvier 2004, les partenaires se réunissent à nouveau, pour entamer une nouvelle né