Cet été, elle l'affichait en chouchou dans ses cheveux. Cet hiver, Emmanuelle Béart enfilera son string en cravate, entre ses seins. Emballé dans une boule plastique transparente, Y-Dress, marque belge, lance le string de survie à glisser au tour du cou. Le principe ? Mademoiselle fait ses courses chez Franprix ou sirote une margharita au comptoir. Un inconnu lui lance l'oeillade. Et hop, elle balance sa culotte Playtex, brise son pendentif, enfile sa ficelle. Suffisait d'y penser... Y-Dress, donc mais aussi Lejaby, Aubade, Morgan, Dim et consorts, tous se mettent à la lingerie bijou. L'Espagnol Andres Sarda avec son soutien-gorge/bustier orné d'une jetée dorsale de perles de culture (260 Û) et la Française Sophie Malagola avec son haut en cristal de bohème (500 Û) font dans l'ostentatoire, leurs concurrents tapent plutôt dans le discret.
Joaillerie hype. Barrette diamant chez Lala Rose, chaîne dorée chez Gossard, rubis chez Lejaby, strass chez Dim, poinçon en argent chez Aubade, cristal chez Yael Landman, Sophie Malagola et Aubade... Après avoir, depuis deux ans, investi le monde de l'accessoire, la joaillerie mordille maintenant fesses et tétons. «On a vu les Dior, Gucci and Co démocratiser leur nom via des produits de tous les jours. Restait aux maisons comme Boucheron, Poiret... à faire de même pour décoller de leur image de vieille institution», explique Vincent Grégoire du cabinet de tendance Nelly Rodi. D'où l'arrivée, sur ordre express de Tom Ford, de la Britannique d