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Libération
Critique

La concurrence tente de gagner du terrain

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publié le 31 octobre 2003 à 1h37

Bien que dominant de la tête et des épaules le marché des jeux de sports, l'éditeur américain Electronic Arts (EA) a dû reconnaître la suprématie de Konami et de son Pro Evolution Soccer dans le registre très juteux du football. Une reconnaissance non officielle mais pourtant évidente au regard de l'évolution de la série Fifa, le titre foot d'EA. D'année en année, Fifa s'approche sensiblement, dans la forme et le gameplay, de son grand rival. Ainsi, Fifa 2004, qui vient de sortir, présente de spectaculaires similitudes, en particulier dans la dynamique du jeu de passes. Bonne nouvelle. Comme toujours, EA tire le meilleur parti de la licence achetée probablement à prix d'or à la fameuse Fifa, l'instance suprême du foot mondial. On peut ainsi évoluer avec les noms des vrais joueurs dans les vrais maillots de chaque équipe, depuis le Brésil jusqu'aux Merlus de Lorient. A suivre donc.

Dans ce marché presque totalement occupé par EA et Konami, l'arrivée d'un troisième larron s'assimilerait a priori à un suicide. C'est le cas de Club Football, de Codemasters. Or, si le titre impressionne, c'est avant tout par l'ampleur de l'opération marketing. Dix-sept versions d'un même jeu pour autant de clubs européens considérés comme prestigieux. En France, l'éditeur a distribué les versions d'Arsenal, de Manchester et du Real, aucun club hexagonal n'ayant sans doute un potentiel de vente suffisant. Du jeu en lui-même, on retiendra surtout qu'il s'agit d'une version de travail encourageante p