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Libération
Interview

Baba boom

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par BAYON
publié le 6 novembre 2003 à 1h45

Au premier rang des satellites du porte-bannière «new rock» à succès Black Rebel Motorcycle Club, les Californiens de Floride convertibles et spatialisés Warlocks. En dix jams rock incandescentes, Phoenix de sortie leur fait un beau volume 2 involutif dans une certaine mouvance chamanique revivaliste. Comme autant de loops ou strates, les plages droguées Isolation ou Shake The Dope Out («Chic-chic-chic the doop-aout») développent leurs thèmes baba pulsionnels, variations globuleuses apparentables aux ondulatoires du groupe pays Dead Meadow, de Floride. Qu'est-ce que Warlocks ?

Les Warlocks de Bobby Hecksher, état 2003, sont un groupe rock de dix à vingt ans d'âge, deux albums au compteur, sept membres à la façon des communautés déglinguées Grateful Dead ou Velvet Underground d'antan, et une double batterie. Outre lesdits Danny Hole et Jason Anchondo, Bobby Hecksher, donc, leader auteur chanteur, joue basse-guitare-harmonica et claviers ; JC Rees et Corey Lee Granet font les guitares ; Bobby Martin la basse ; et Laura Gritsby l'orgue typique sixties et quelques harmonies vocales.

Les débuts scéniques officiels de la formation sont datés de juillet 1998. Avant cela, sous l'égide confondue de Brian Jonestown Massacre ou Charlie Brown Superstar, Beck, Rivers Cuomo (de Weezer) et Magic Pacer, entre Sonic Boom et B.R.M.C. dûment «remerciés» au dos du CD, Bobby Hecksher se serait transporté au tournant des 80 des marécages de Tampa (Floride) en Californie, où il devait fonder son ent