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Libération
Critique

Nomade's land

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publié le 5 décembre 2003 à 2h12

La GameBoy Advance est une mine d'or dont le filon se développe par les deux bouts. En amont, cette console de poche est le coffre-fort de Nintendo, la machine à sous qui lui permet de tenir bon face à l'adversité rencontrée sur le marché des consoles de salon : le succès de la GBA version SP assure au grand studio nippon de confortables bénéfices. En aval, la GBA est une corne d'abondance pour les joueurs : son brillant catalogue s'étoffe chaque semaine de titres qui feront largement la nique aux rutilantes productions Sony et Microsoft de Noël. Vient tout juste de sortir notamment le très vaste Mario & Luigi Superstar Saga, aventure baroque et bariolée qui réunit les frères moustachus grâce à un nouveau système de contrôle concomitant mais séparé : une démonstration éclatante de la vivacité conceptuelle qui anime les productions de poche de la fameuse maison.

Fureur. Le phénomène n'est pas près de s'éteindre : le jeu nomade paraît clairement promis à un avenir radieux, surtout couplé au réseau, comme nous le font comprendre Nokia et son combiné N'Gage ou Sony et sa prochaine mini-PSP. Aux Etats-Unis, où la GBA SP fait également fureur, le géant Electronic Arts vient de sortir une version spéciale des Sims qui en dit long sur l'évolution des joueurs et de leur tranche d'âge : The Sims Bustin'Out est nettement orienté vers la cible «jeunes adultes».

Sensations. Cela n'empêche pas la maison Mario de continuer à encaisser les royalties de ses Pokémon réputés bien plus enfantins.