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Libération
Critique

Access

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publié le 16 janvier 2004 à 22h04

L'animation 3D a enfin sa collection avec ACCESS, une nouvelle série entièrement dédiée à ces oeuvres que l'on a trop rarement l'occasion de voir hors festivals. Les deux premiers volumes proposent chacun dix courts métrages de très bonne facture, la plupart sélectionnés ou primés par des festivals internationaux prestigieux comme le Siggraph, Annecy, Imagina, Art Futura, Ars Electronica, Taipeï... «Nous souhaitons promouvoir ce mode de création, dénicher des jeunes talents et rendre les films 3D accessible à un public plus large», explique l'éditeur One plus One. La cible : les ados et jeunes adultes friands de mondes virtuels et de jeux vidéo. Univers minéraux où un ange de pierre tente de s'arracher à sa colonne (Migrations), féerie végétale (Lilith), délire plastique et coloré (Jalopy), western robotique (Dust City), fable totalitaire en noir et blanc (le Processus), survol d'une incroyable cité futuriste (Akryls)... Une sélection très franco-française pour ces deux premiers numéros mais qui devrait s'ouvrir à l'international. Tête de pont de cette french touch numérique, les incontournables productions Supinfocom (dont One Plus One gère le catalogue), l'école d'infographistes de Valenciennes. En guise de bonus, ACCESS propose des making-of à vocation éducative, où les jeunes auteurs expliquent les étapes de la création des films, les difficultés rencontrées, mais par moments un peu jargonneux. Et, pour convaincre ceux qui hésitent encore à sortir 30 euros, les deux prem