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Libération
Critique

Le jeu va faire école

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publié le 6 février 2004 à 22h48

Monaco envoyé spécial

Evidemment, on a parlé innovation, nouvelles «nouvelles technologies» ou encore multimédia mobile. Mais le sujet phare cette année à Imagina, le festival monégasque de la création numérique, était sans conteste le jeu vidéo, l'application industrielle la plus rentable de ce secteur. Précieux témoins de l'état de l'art vidéoludique, de nombreuses «stars» du milieu avaient fait le déplacement, renouant avec l'âge d'or d'Imagina (quand l'INA se chargeait des contenus). Jordan Mechner (Prince of Persia), Yoshitaka Amano (créateur des personnages de Final Fantasy) ou encore Peter Molineux (Populous, Black & White et le très attendu Fable). Les acteurs français, eux, étaient plutôt focalisés sur les deux rapports ministériels remis la semaine dernière (lire ci-contre), sur le développement ­ comprendre le sauvetage ­ du jeu vidéo en France. Le premier sur le financement, et le deuxième, confié à l'universitaire Michel Averous, sur la création d'une école nationale des médias interactifs à Angoulême.

Lobbying. Serpent de mer du secteur, la décision de créer une école du jeu vidéo est le fruit du lobbying des chercheurs et des professionnels réunis dans une association créée l'an dernier à Imagina. Recommandée par le rapporteur, la future école a été officiellement adoubée par Jean-Pierre Raffarin le 28 janvier et s'appuiera sur les acquis du DESS «jeu vidéo et médias interactifs», créé en 2001 au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) à Paris. Pour so