Toute ressemblance avec des personnes vivant en bande à la télé serait purement fortuite... Potes 7 n'a rien à voir avec Friends, sauf que c'est du pareil au même à la sauce lyonnaise et web. Explications : les sitcoms françaises sont à pleurer, cf. les niaiseries d'AB productions à destination des adolescents. A Lyon, une bande de potes tente de concilier l'inconciliable, la real-tévé et la sitcom, le tout en mode amateur et pour le Web exclusivement. Le résultat est un mélange assez détonant de déconnade avec beaucoup de gros mots et de pastiche des Survivor, Star Ac ou encore du Loft. Ils revendiquent l'originalité, mais la bande de «Potes du 7e» (un arrondissement lyonnais) de la première saison, devenus depuis septembre Potes 7, histoire de toucher un public «international» en ôtant toute référence locale, âgés de 19 à 25 ans, sont biberonnés à la télévision, même s'ils ne la regardent pas dans leur appartement qui leur sert aussi de studio. Déjà une pleine saison de 18 épisodes d'une dizaine de minutes à leur actif, en moyenne 10 000 visiteurs par semaine qui peuvent visionner ou télécharger (gratuitement). Mieux que toutes les web-télés de la première génération, à vrai dire. Comme chez les pros, de nouveaux personnages sont apparus à la rentrée, dont «la bestiole», peluche hyperrégressive qui joue à la fois la mascotte et le bouc émissaire de la bande. Et comme chez les pros aussi, les départs sont largement commentés sur le forum du site Potes7. En témoigne «l'affai
Critique
«Potes 7», sitcom à la maison.
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par Annick RIVOIRE
publié le 13 février 2004 à 22h59
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