Tous les joueurs sont familiers de Half-life 2 ou Doom 3, plus rares sont ceux qui connaissent Freeciv, Bzflag, TEG, Battle of Wesnoth ou Arkhart. Ce week-end se tient à Limoges le premier salon du jeu vidéo sur plate-forme libre. L'occasion de rapprocher deux communautés celle du jeu vidéo et celle du logiciel libre qui n'ont pas coutume de frayer ensemble. Le public aura deux jours pour s'initier à la philosophie du libre par le biais de conférences, démos, rencontres avec les développeurs, éclairages pédagogiques. En guise d'application pratique, les amateurs pourront se faire les dents sur une Game-coding party ouverte à tous sur inscription, un exercice consistant à coder pendant cinq heures des séquences de jeu, encadrés par des professionnels qui leur enseigneront les premiers éléments de développement d'un titre en réseau.
Jalons. Si ce type de pratique n'est pas encore très répandue, des petites équipes motivées comme Nekeme Prod. (1) posent les premiers jalons dans leur «Charte du libre ludique», définissant en substance le jeu libre comme un jeu dont le code est libre d'accès, permettant à chacun d'y apporter des améliorations voire des modifications profondes, qu'il s'agisse simplement de corriger un bug ou de réutiliser le code pour créer un jeu totalement différent. Créée il y a deux ans, l'association, qui compte une quarantaine de membres, ambitionne de devenir une plaque tournante du jeu libre en France. Sur son site, elle héberge quatre projets de jeux p