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Critique

Retour de Flash

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publié le 23 avril 2004 à 0h18

Rendez-vous annuel de la scène Flash francophone, le Flash festival avait-il encore une raison d'être en pleine déconfiture du secteur ? L'année passée a été funeste pour de nombreux studios. Y compris les plus populaires d'entre eux comme OEil pour oeil (qui vient tout juste de renaître sous le nom de OPO), ou TeamcHmAn : licenciements à tour de bras, recentrage sur les productions commerciales au détriment de la création artistique. Privés des fers de lance de la french touch, les organisateurs du Flash festival ont eux-mêmes commencé à douter. D'où cette décision de transformer l'événement en biennale tout en maintenant une compétition en ligne annuelle. «On propose cette année une version condensée pour mieux préparer l'édition 2005, plus ambitieuse, qui se déroulera sur deux jours, avec des performances, expos, projections autour du thème du Net-art», explique Guylaine Monnier, directrice artistique.

Succès surprise. L'édition 2004 se limitera donc à une remise des trophées, le samedi 8 mai, précédée d'une performance. Pourtant, la soirée de clôture affiche d'ores et déjà complet. «Les 500 places sont parties à toute vitesse, là on entame la liste d'attente.» Pareil pour le Prix du public. En deux jours, ils sont déjà plus de 500 à avoir voté en ligne.

Contre toute attente, le nombre d'oeuvres envoyées a lui aussi sensiblement augmenté, avec plus de 550 soumissions (une centaine de plus que l'an passé). «C'est vrai qu'il y a un décalage par rapport à la réalité économique