C'est un symbole de l'East Village new-yorkais qui s'est implanté à Paris, rue des Francs-Bourgeois (Paris IVe). Kiehl's n'est pas la traduction anglo-saxonne de tuer, mais le nom d'une officine de beauté qui règne sur Manhattan depuis 1851, avec ses vendeurs en blouse blanche, sa déco et ses jarres d'apothicaire, ses consultations et ordonnances. On reconnaît aussi un espace Kiehl's (moins d'une dizaine dans le monde) à la présence d'un squelette flottant, Mr. Bone, et à celle d'une Harley-Davidson, en hommage à la passion d'un des Morse (famille propriétaire de la marque jusqu'en 2000, où elle l'abandonne à L'Oréal Luxe). On reconnaît également une boutique Kiehl's à son mur de têtes de bébé (les enfants des clientes... c'est d'un cucul), à cet écran plasma qui passe des films en référence à New York comme Love Story, Breakfast at Tiffany's, West Side Story et à sa clientèle qui, sous ses lustres en cristal, peut claquer 18 euros pour 200 ml de gel douche.
Raffinement bio. Clientèle qui, à l'image de cette Caroline, était, jusqu'à l'ouverture en septembre de la boutique parisienne, «obligée d'aller à New York pour trouver mes produits, parce que chez Colette ils n'y étaient pas tous». Le packaging des produits se situe à l'antithèse de la sophistication un simple flacon en plastique orné d'une banale note explicative, le tout recyclable mais ses compositions ne sont que botaniques, médicinales et pharmaceutiques. Raffinement bio qui pousse, en 1979, le musée national d'