Le coup est parti et il faut tous nous y faire : le grand concert de Noël 2004 a commencé. Du côté des trois grands constructeurs de console, tout est déjà réglé comme sur du papier à musique, même si la difficulté marketing consiste justement pour chacun à faire valoir, dans ce choeur qu'ils entonnent en même temps, sa partition singulière. Fable et surtout Halo 2 sont les vaisseaux amiraux de la flotte Xbox, pour laquelle Microsoft a été le premier à tirer de lourdes salves d'écrans publicitaires. Sony jouit de l'exclu mirifique mais provisoire accordée à sa PS2 pour GTA San Andreas et augmentera bientôt le feu avec ses productions maison comme Ratchet 3 ou le dernier Eye Toy. Nintendo, enfin, continue de sulfater le terrain avec une pluie ininterrompue de titres forts pour la GameBoy Advance tout en fourbissant son GameCube en armes létales comme Metroid Prime : Echoes ou le nouveau Paper Mario, la Porte du millénaire. Dans ce brouhaha annoncé, il serait dommage de ne pas entendre la voix originale d'un titre à la fois très ambitieux et pas du tout grande gueule : Tales of Symphonia, production du grand studio Namco qui nous arrive de l'Archipel avec le décalage, hélas banal mais presque modeste, d'une année. Typique de l'univers des RPG console dont Final Fantasy ou Dragon Quest ont fixé les canons, Tales of Symphonia vient par ailleurs utilement peupler cette niche sur le rayon GameCube, qui n'a jamais été très fourni dans ce genre. Très classique dans ses principes nar
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