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Libération
Critique

L'ABC des défilés

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publié le 28 janvier 2005 à 0h10

Acheteuses

Combien sont-elles, ces clientes de haute couture qui peuvent payer 4 000 euros une robe chez Adeline André, 15 000 chez les autres (en moyenne) et jusqu'à des dizaines de milliers d'euros pour une tenue d'exception ? «La question est devenue désuète, dit Didier Grumbach. En 1946, on sait qu'il y avait 20 000 clientes pour 106 maisons de haute couture !» Aujourd'hui, la fourchette serait de 200 à 2 000 clientes : executive women américaines ou japonaises, épouses de financiers, princesses arabes... Selon le couturier Dominique Sirop (dont le gros coup de l'année fut d'avoir habillé la princesse Rania de Jordanie au mariage du prince Felipe d'Espagne), le nombre d'acheteuses haute couture, dans le monde entier, serait plus proche des 80 que des 2 000. Précisons que les actrices sont rarement des clientes : on leur prête des tenues, qu'elles rendent (ou gardent) après avoir monté quelques marches et été photographiées par 478 médias internationaux.

Board de mood

Ce néologisme franglais désigne les petits mots scotchés sur les tables de maquillage des mannequins. Le «Don't smile» («Ne souriez pas») étant devenu une règle universelle, il n'est même plus utile de préciser aux mannequins de faire la gueule. Les board de mood (et non pas bourde de mode) se sont un peu diversifiés avec des «be manly» («soyez masculine»), «tough» («dure») ou «pressed off» («hyperdébordée»).

Control freak

Giorgio Armani n'avait pas défilé depuis dix ans à Paris. Mais de là à refréner son légenda