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Libération

Douze mois de la vie d'une robe

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publié le 11 mars 2005 à 0h56

Incarnation de la branchitude gauche caviar un peu rock du siècle dernier, Agnès b. continue de créer, parallèlement à ses classiques (cardigans pression, petites robes ou tee-shirts rayés), une mode confortable et essentiellement made in France, qui mélange les codes des vestiaires masculin et féminin. Alors que la styliste vient de dévoiler sa collection automne-hiver 2005-2006 (voir ci-dessus la robe «On the road»), réponses à quatre questions essentielles.

Ça commence quand ?

En fait, ça n'arrête jamais. Exemple : Agnès b. s'est lancée mi-février dans la création de la robe «On the road» pour une deadline début mars et une mise en magasin en novembre, alors qu'une partie de son équipe débutera, dès avril, les recherches pour la collection printemps-été 2006 qui sera présentée en octobre. Vous suivez ? Entourée, au sein de son «studio», par quelques stylistes qui mettent ses idées en forme, Agnès b. collabore ensuite, en période précollection, avec son «atelier» où une poignée de modélistes et tailleurs, renforcés d'une dizaine de personnes lors de ces moments de folie prédéfilé, réalisent des prototypes.

Ça s'organise comment ?

Il y a les collections «femme» (la plus importante), «homme» et «enfant». La «sport» vient d'être abandonnée. Dans la collection «femme», on compte 2 500 références dont 1 000 sont des pièces «couture», le reste étant des modèles en jersey, en cuir ou des accessoires. Sur ces 2 500 références «femme», 60 % sont de la création pure (ces modèles sont ba