Toute la planète gamer en est convaincue, bien que Microsoft n'ait encore rien confirmé (ni infirmé) : la Xbox 2, jusqu'ici connue des développeurs et du business sous le nom de code de Xenon, sortira à la fin de l'année. Puisque aucun grand manitou de la ruche de Redmont, siège de Microsoft, ne nous a fait la faveur d'une information exclusive sur cette atomique question, qu'on ne compte pas sur nous pour approuver (ni démentir) la rumeur : il faut d'abord la considérer en tant que telle. Une rumeur, dans le business du jeu vidéo, c'est hélas! une info en soi. Valide ou non, elle occupe une place cruciale dans l'arsenal des stratégies industrielles. Elle n'informe pas en termes de contenu, puisque celui-ci n'a aucune valeur officielle, mais elle renseigne sur les rapports de force engagés, les perspectives dessinées par les constructeurs et sur l'état mental des troupes dans le cadre d'une guerre qui n'est pas que psychologique. Une fois encore, c'est l'affrontement king size entre Microsoft et Sony qui se joue derrière ces effets d'annonce plus ou moins clandestins. Et le fantôme d'une nouvelle Xbox se profilant, vérifié ou pas, est d'abord une pierre maousse dans le jardin PlayStation. Premier bénéfice de la rumeur : elle donne un avantage au camp auquel on attribue l'offensive. Poser le premier pied sur le continent des consoles dites «next generation» conférerait à Microsoft une aura conquérante. Deuxième atout : la rumeur pousse le joueur dans un raisonnement de fin de