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Libération
Critique

«Jeunes Flammes» ranime la ville

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publié le 15 avril 2005 à 1h46

Pourquoi ne pas dérouler un tapis rouge pour traverser les chantiers ? Imaginer des petits coins de feu dans les territoires en mutation ? Ou encore transformer ces territoires en lieux de rencontre chaleureux pour les habitants et les passants ? Aux questions posées par le concours international de design «Jeunes Flammes» («comment faciliter la vie en ville ?», comment y créer des «comfort zones» ?) organisé par Gaz de France, les candidats de cent écoles européennes ont proposé des réponses à la fois innovantes et joyeuses.

«Nous avons travaillé sur l'état d'inconfort en ville !» expliquent d'Hélène Balcer et Audrey Lebourg, de l'Ecole normale supérieure de Cachan et gagnantes du premier prix avec leur projet Urbandage. «Le chantier est universellement perturbant, il crée des pertes de repères. Mais il faut faire avec. Nous creusons donc un chemin, éclairé et animé, pour mieux traverser ce chaos. Un beau pansement, éphémère, pour ne plus exclure le piéton. C'est aussi une occasion de réfléchir sur le non-espace en ville.» Ce kit de revêtement est modulable selon les chantiers. «Le design, ce n'est pas seulement le produit, il doit aborder des questions sociales, d'environnement. Il doit offrir des services nouveaux à l'usager.»

«Squat esthétique». Autour du feu est le troisième prix ex æquo de ce concours. En choeur, le trio de gagnants ­ Florian Dussopt, Nelly Gallopain, Antony Rouger du lycée Jean-Monnet d'Yzeure (Allier) ­ entend «remettre la personne au centre d'un desig