Il y a bien longtemps que le jeu vidéo n'a plus guère de tabou en matière de violence. Militaire, gratuite ou même dérangeante comme dans le sulfureux Manhunt , elle est complètement intégrée aux mécanismes ludiques. On pourrait croire, si on s'en tenait à l'actualité des sorties, qu'un deuxième tabou vient de sauter ces derniers mois. Et pas des moindre. Leisure Suit Larry, Playboy, ou, plus récemment, 7 Sins et Singles 2, autant de titres qui arborent fièrement l'étendard de la gaudriole virtuelle. Mais ce qui passerait presque pour une avancée vers la maturité tant espérée du secteur semble répondre à un besoin plus marketing que créatif. Car, après avoir pratiqué, une constatation s'impose : la chair numérique est triste, hélas !
Simulation. Deux écoles s'affrontent pour mettre en jeu galipettes et autres jeux érotiques. Singles 2 a choisi, comme son prédécesseur, la simulation de vie, couramment appelée, pour le lien de parenté incontestable, «Sims-like». Le joueur contrôle donc des personnages dans leur vie quotidienne et doit pourvoir à leurs besoins (nourriture, hygiène, loisirs, etc.). Ces derniers étant représentés par des jauges qu'il faut constamment surveiller. Contrairement aux Sims, où il est possible de créer son personnage et sa maison, on doit choisir parmi une galerie limitée de célibataires (17 en tout) pour emménager à trois, dans l'un des trois appartements seulement disponibles. Singles 2 propose en plus un scénario, expédié en quelques petites h