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Libération
Critique

La PSP fait ses gammes

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publié le 16 septembre 2005 à 3h43

Avec 100 000 PSP vendues au cours de son premier week-end sur le marché, Sony a passé le test initial de la révélation les doigts dans le nez. Le phénomène de curiosité, le chic de l'objet, sans oublier le diabolique système de préréservations (50 000 unités écoulées avant même la sortie), ne garantissent pas pour autant le raz de marée que prédit le constructeur. En revanche, celui-ci sait bien que son principal argument, bien davantage que les fonctions vidéo et musique de sa console, reste le jeu vidéo. C'est pourquoi les trente jeux disponibles (ou presque) couvrent l'intégralité du spectre vidéoludique habituel. Actuellement, en attendant les petits retardataires pourtant parmi les plus attendus (GTA : Liberty City Stories de Rockstar, Burnout de EA, Pro Evolution Soccer de Konami ou Tony Hawk Underground chez Activision), la PSP dispose d'un joli panel de titres «fondamentaux», schématiquement des convaincantes adaptations de succès sur consoles de salon. Par exemple, Dynasty Warriors (Koei), Everybody's Golf (Sony), Need for Speed (EA) ou WipeOut (Sony). Deux surprises se sont glissées dans ce solide patrimoine, Metal Gear Acid de Konami, où la licence devient un jeu de cartes sur lequel nous reviendrons, et World Snooker Challenge 2005 de Sega, jeu de billard qui enchante les connaisseurs. Enfin trois titres, bien que «classiques», tirent leur épingle du jeu formaté sur PSP.

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