L'été est fini, il est temps de rechausser les mauvaises habitudes du joueur impatient. Celui-ci n'attend pas Noël mais presque : il attend que s'achève en apothéose ce Noël permanent qu'auront été les saisons 2005-2006, au terme desquelles l'actuel basculement d'une industrie devenue éléphantesque sera achevé. Rassemblons quelques informations sinon nos esprits. Après la DS et la PSP, le prochain épisode s'appelle Xbox 360 et promet de s'incarner en un furieux feu d'artifice qui embrasera successivement l'Amérique du Nord (le 22 novembre), l'Europe (le 2 décembre) et le Japon (le 10). Très attendues, ces dates officielles ont été communiquées hier par Microsoft depuis le Tokyo Game Show, estrade médiatique idéale pour flatter l'orgueil du joueur nippon tout en montrant les dents à Sony. Pour l'anecdote, on remarquera que, faisant état de hauts risques logistiques, Microsoft renonce, sagement, à la «sortie mondiale unique» annoncée lors de la présentation de la machine au printemps. On note aussi que «le reste du monde», dont les importants marchés australien, sud-américain, coréen, etc., devra attendre 2006. Reste une grande première qu'il faut saluer : même si cette sortie est étalée sur trois semaines, c'est la première fois qu'un constructeur brise les hiérarchies de territoire et les préséances de calendrier. Habitué à se voir réservé les rôles d'arbitre tardif ou de cinquième roue du carrosse, le joueur européen en sera, à son tour, flatté. Si être joueur, c'est prendr