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Libération
Critique

Les Scènes étrangères attirent les curiosités.

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publié le 29 novembre 2005 à 4h43

(envoyé spécial à Villeneuve-d'Ascq)

Créé en 2001, le festival Scènes étrangères de Villeneuve-d'Ascq fête sa cinquième édition en invitant une dizaine de spectacles du monde. Didier Thibaut, directeur de la Rose des vents, a pour souci de sortir des sentiers battus en présentant des spectacles peu consensuels et en invitant des artistes n'ayant pas souvent l'occasion de tourner en France. Eclaté et transfrontalier (avec représentations à Roubaix, Armentières, Courtrai), son festival, qui mêle à parts presque égales théâtre et danse, s'est ouvert cette année par Ville en soie, une pièce du collectif bruxellois Dito Dito. Il a accueilli le très charnel spectacle de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues (lire page 37) et le Sacre du printemps africain du chorégraphe toulousain Heddy Maalem. Il doit se conclure par la lecture en version bilingue de Tout à l'égout, pièce d'Emilio Carballido, dramaturge mexicain dont l'oeuvre revisite avec humour le mélodrame social. Scènes étrangères, fenêtres ouvertes sur l'est de l'Europe, a accueilli cette année Douleurs fantômes, pièce du Russe Vassili Sigariov présentée en début de mois au festival Mettre en scène de Rennes. Le spectacle, joué par des élèves de l'école du Théâtre d'art de Moscou et mis en scène par Irina Keruchenko, tend vers le réalisme fantastique.

Néo-kitsch. Une des curiosités de Scènes étrangères 2005 était la venue pour la première fois en France du Théâtre national turc d'Adana. Qui a présenté ce week-end, dans la g