Los Angeles correspondance
Cette troisième édition du DVD de Titanic en six ans a de quoi faire chavirer les inconditionnels. La version remasterisé du film romantique-catastrophe aux 11 oscars est enrichie de deux à cinq heures de matériel, selon les coffrets. Nouvelle fin, nouveau baiser et une très coûteuse poursuite passée à la trappe après le désaveu d'un public test à Los Angeles... En attendant la version 3D (trois dimensions, soit en relief) des aventures maritimes de Jack et Rose. Car le réalisateur James Cameron semble avoir rompu avec son image de commandant Cousteau high tech. Après deux documentaires en 3D (Abyss, les Fantômes du Titanic), il retourne à la fiction via le cinéma en relief, sa nouvelle passion. Rencontre à Beverly Hills.
Travailler sur cette nouvelle version du DVD, avec des heures de documentaires et de scènes supprimées, a-t-il changé votre relation avec le film ?
Cela a fait remonter à la surface des souvenirs du tournage. Cela m'a rappelé que faire des films est un processus dynamique. Vous n'avez pas de boule de cristal quand vous commencez à filmer. Le tournage est un voyage, et vous prenez des décisions au fur et à mesure. Le film est écrit deux fois : lors de la rédaction du scénario, puis au montage. Car, à l'issue du tournage, vous avez une perspective très différente. Après l'écriture du film, j'avais plongé pour voir l'épave. Je voulais raconter l'histoire du véritable Titanic. Mais au fil du tournage et c'est quelque chose que j