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Libération

Cuisine et descendances

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publié le 9 décembre 2005 à 4h52

Temps de Noël. Petits, grands plats, petits plats dans les grands s'annoncent : les rois et reines des fourneaux frétillent, les cuisiniers du dimanche s'inquiètent... Tranquille. Ouvrons les pages des ouvrages gastronomiques, entre les murs surchargés d'une librairie dont la renommée gourmande dépasse nos frontières. Tout est là. Livres de cuisines généraux, littérature culinaire, histoire du goût, ouvrages de sciences humaines, traités de savoir-vivre, arts de la table. Quelques caisses posées au sol proposent des ouvrages soldés. Une bibliothèque vitrée, derrière la caisse, abrite des trésors épuisés. Le cochon trône sur une table, autour du livre Cochon et fils de Stéphane Raynaud (Marabout) qui semble nous poursuivre. Une trentaine de livres pour les porcinophiles, pêle-mêle, en piles, tel le Rôti-cochon (Fata Morgana), un livre de pédagogie popularisé sous Louis XIV, ici postfacé par Jean Follain dont les papilles et la plume célébrèrent aussi la pomme de terre.

Testicules. Auscultant les rayons, on glisse d'un livre spécialisé sur la cuisine des troisièmes mi-temps rugbystiques au Testicules (L'Epure), qui présente l'histoire de ces attributs, leur symbolisme, avant de proposer une centaine de recettes accompagnées d'un lexique adapté. Plus loin, après la kyrielle ironiquement «tendance» de livres pour blondes-fauchées-pressées-en-vingt-minutes, couvertures fluo bienvenues, l'essentiel Livre de cuisine d'Alice Toklas (Minuit) et sa fameuse recette des fondants au hasch