Le calendrier officiel «Johnny Hallyday 2006» nous attend dans la boîte aux lettres. Il est distribué sous blister avec Limited Access, le magazine du chanteur. A l'instar des pompiers, des Postes, de Clara Morgane ou du Stade Français, Johnny Hallyday mérite son calendrier. A moins que ce ne soit nous qui le méritions. «Bonne année 2006, amitiés», écrit-il à l'encre argentée sur une photo de lui. Costard lamé noir, regard bleuté fixé sur Pluton, il scrute intensément l'avenir de l'horizon du futur. Le sien. Le nôtre surtout. Pour encore un moment. Car ce calendrier symbolise bien notre première et douloureuse résolution 2006 : une nouvelle année «noir c'est noir» se profile sérieusement. Tout commence le 4 janvier. Après quarante-trois ans passés chez Universal, Johnny signe avec Warner. «Johnny est très heureux de cette nouvelle collaboration, explique son beau-père André Boudou à l'AFP. Il est heureux dans sa vie et dans sa carrière maintenant. Un nouveau chapitre s'ouvre.» Pour lui oui, pour nous moins. Le 11 janvier, l'agence Reuters annonce que Jean-Philippe Smet, dit Johnny Hallyday, vient de demander la nationalité belge. «Pour retrouver une partie de ses racines», écrit son service de presse dans un communiqué. «Une véritable opération de coeur», estime l'ambassadeur de Belgique en France sans réaliser la portée de sa métaphore cardio-vasculaire. «La Belgique est gâtée», renchérit le ministre belge des Finances. Oui, mais, le 12 janvier, Nicolas Sarkozy affirme qu'i
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