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Libération

Un catogan à New York

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publié le 17 février 2006 à 20h22

Karl Lagerfeld n'était «pas fou de New York dans les années 80», ni dans les années 90. Il vient de se découvrir un intérêt pour la ville. «J'ai déjà [des activités à] Paris et Milan, le point numéro trois est New York, explique-t-il en présentant sa nouvelle collection dans une vidéo téléchargeable sur son site Web (1). Il y a quelque chose de neuf, de différent, une autre énergie.» Outre cet engouement subit, le développement d'une nouvelle ligne de vêtements aux Etats-Unis tient au rachat de sa marque, en décembre 2004, par le spécialiste du sportswear américain Tommy Hilfiger. Vendredi, le couturier lançait son nouveau label américain, en clôture de la semaine de la mode (fashion week) new-yorkaise. Le défilé avait lieu dans l'ancien studio de la photographe Annie Leibowitz, reconverti en théâtre. Le mobilier était noir, dans la tonalité des vêtements présentés. «J'aime bien quand c'est sombre, quand il y a plein de trous et des couches les unes sur les autres, commentait l'actrice Lou Doillon à la fin du défilé. Comme il fait froid, j'avais bien envie d'emprunter deux ou trois trucs.»

«Une icône». Un petit sondage dans la salle montrait l'engouement dont bénéficie le couturier dans le milieu de la mode new-yorkais. «Il est fabuleux, il est brillant, s'enthousiasmait Mike Gallagher, spécialiste de magazines de mode anciens. Il dort deux heures par nuit, sort huit collections par an pour Chanel et Fendi. Il ne se plante jamais.» Styliste photo, Daniela Paudice pense qu'il