Dans la vraie vie, la nouvelle «Emmanuelle» se prénomme vraiment Emmanuelle. «Mais le nom était déjà pris, alors j'ai choisi Clara», glisse malicieusement le pseudo en personne, assis sur un canapé du Royal Monceau. Devenue en cinq ans un symbole «sexe» très populaire, elle parle spontanément. Son «protecteur», RP et ami Fred Papet, veille jalousement sur son bout de concept média-érotique : «Clara Morgane». Un fragile mélange d'adorable girl next door à serre-tête, de séduisante bitch un peu Sud et de pin-up pour portable G3, qui doit être autant exposé que protégé des médias. «Vraiment pas segmentante», comprenez excluante (un pro de la presse masculine), Clara s'affiche aussi bien sur le calendrier du magazine Maximal (un million de copies en quatre ans) que prochainement dans un téléfilm pour France 2 ou une pièce de théâtre (Interview de Theo Van Gogh) qu'elle répète discrètement. «Entièrement naturelle», comprenez «non refaite» (un proche), Clara sait intimement ce qui excite les hommes sans énerver leurs femmes. «Jeune fille respectable et respectée» (son RP et ami), Clara sait jouer habilement de son fulgurant et minimaliste passé porno (cinq films en tout) pour exister médiatiquement. Mais son «entourage» amical et professionnel évacue le sujet dès que possible pour ne pas trop la «connoter». Clara anime néanmoins le Journal du hard sur Canal +.
Elle reste l'icône la plus téléchargée sur Internet. «Clara Morgane» est donc littéralement devenue une «licence» commercia