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Libération

Cocktails britanniques

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publié le 24 février 2006 à 20h26

Rue de Rivoli, près du jardin des Tuileries, une vitrine de librairie est consacrée au Tournoi des six nations : en vedette l'autobiographie de Martin Johnson (Headline), rude ex-capitaine du XV de la rose. Prière de racler ses crampons avant d'entrer : cette librairie anglaise déroule moquette rouge au sol, vitraux aux fenêtres intérieures, vieilles boiseries craquant comme un ancien bateau.

A l'une des entrées, près de la presse, le rayon littérature française traduite. A côté des classiques, quelques références contemporaines : Marie Darrieussecq traduite par l'oulipien et Français de résidence Ian Monk, Jean Echenoz (Piano, Vintage) qualifié de «cool and sly». Surprise. Quelques jeunes écrivains au lectorat français encore en devenir sont disponibles en version anglaise, grâce au travail éditorial de Serpent's tail. Philippe Vasset avec Scriptgenerator (Fayard en 2003) est qualifié d'enfant de Ballard et de Baudrillard. Pavel Hak (Sniper, Tristram en France) est salué par William Boyd.

Miscellanées. Passé les piles aux couleurs vives de la littérature gossip ­ succédanés de Bridget Jones pour citadines branchées, paraît-il, l'édition ayant aussi ses cibles ­, le premier étage fleure bon l'Angleterre d'aujourd'hui. Un large rayon gastronomie apprend à cuisiner son monde. En pile, M. Schott (Allia) dont les miscellanées font grand succès en France. Ici, un autre volume de la série des mélanges est proposé : consacré à la cuisine, il vous apprend à cuisiner un cygne (!) ou po