Un pont suspendu entre deux falaises. Autour, la jungle luxuriante. Les deux combattantes se font face. Ayane et Kasumi sont des personnages récurrents de la série Dead Or Alive (DOA). Ceux qui s'intéressent à l'aspect narratif des jeux de combat parfaitement inutile, mais toujours présent , savent qu'elles sont demi-soeurs et toutes deux ninjas. Pour l'heure, on a choisi Ayane, et ses cheveux violets. Le combat commence.
Affaire de timing. Pas de surprise, les touches, depuis le premier DOA (1997 sur PlayStation et Saturn), restent les mêmes. Une pour les coups de pied, une autre pour les poings et une troisième pour les prises et projections. C'est peu, mais le genre n'a pas besoin de plus, car la baston est affaire de combinaisons et de timing. Pas d'inquiétude, la longue phase d'apprentissage est réservée aux perfectionnistes. On peut très bien se débrouiller en comptant sur son intuition, sa chance, et sa capacité à martyriser les touches de son pad. Les premiers coups sont échangés, et Ayane s'adapte bien à cette stratégie de l'aléatoire. Saut périlleux, triple vrille et coup de pied retourné, Kasumi n'en mène pas large. Mais ce ne sont que les premières heures de jeu, et la rétine, peu habituée à une telle finesse esthétique, a du mal à se focaliser sur les mouvements offensifs. Deux secondes d'inattention. Juste le temps d'admirer les décors somptueux, les animaux qui observent la joute et les personnages qui n'ont jamais eu l'air aussi vivants. Sans oublier la mar