C'est une excellente nouvelle pour tous les joueurs occidentaux : les éditeurs ont enfin cessé de les préjuger hermétiques à la créativité débridée de certains studios japonais. Avec les sorties de We Love Katamari, Killer 7 ou encore Dragon Quest VIII, on peut enfin espérer ne plus avoir à écumer les magasins d'imports pour pouvoir profiter de ces titres décalés et souvent géniaux. Le mouvement semble même s'accélérer avec le succès de la console portable de Nintendo, la DS. Grâce à son interface (écran tactile, stylet et micro), elle constitue un réservoir à concepts inédits. Dans les prochaines semaines, débarqueront en effet des titres comme Electroplankton et Trauma Center. Ces dernières années, ils n'auraient sans doute pas dépassé les frontières du Japon.
Pas d'animation. Cette vague bénéficie aussi à des titres plus anciens. Gyakuten Saiban, de Capcom pour GBA, est en effet sorti en 2001 au Japon. Et ce n'est qu'à l'occasion de son simple portage sur DS qu'il connaît enfin les joies de l'export, sous le nom de Phoenix Wright-Ace Attorney. On y incarne donc Phoenix Wright, jeune et brillant avocat de la défense, à ses débuts au tribunal. Le système est simple. Il faut d'abord récolter des pièces à convictions pour ensuite affronter une série de témoins approximatifs lors de contre-interrogatoires tendus. La grande force de ce titre est de contrebalancer une apparence des plus basiques par un scénario des plus prenants. En effet, en l'absence d'animation, on enchaîne le